DIGITAL AFRICA 2010

L’occasion était propice pour les cadres supérieurs d’apprendre à mieux préparer les engagements nécessaires à un changement positif en provoquant la refonte des procédures commerciales, et en   discutant de l’apport des innovations dans les habitudes culturelles et de production. Il est clair qu’une harmonisation des normes et des processus pour bâtir des infrastructures plus structurantes va donner au continent un cadre de développement des ressources du terroir et des applications adaptées pour les prochaines générations.

Plusieurs promoteurs de projets sont montés au créneau pour présenter leur vision sur le développement des TIC dans les différentes régions de l’Afrique. Des projets qui seront plus tard, intégrés dans un programme d’actions à travers  des collaborations et des ententes de  Partenariats Public Privé (PPP). Le projet d’Interconnexion des Autoroutes Optiques Nationales en Afrique (IAONA) promu par Global African Network access (GANA) S.A. sur financement de Guarantco/FMFM  a séduit plus d’un, à cause de son envergure continentale et son aspect social qui prend en compte la modernisation des campagnes même les plus démunies et reculées.

 

La présentation de ce projet innovant faite par le représentant de GANA Raphael NBOGNI, non moins Président Directeur Général de SeaQuest-Infotel Canada a permis d’évaluer l’intérêt des différents opérateurs comme Orange, MTN, les ISP et à créer un cadre de discussion sur les enjeux que pourront apporter l’infrastructure à large bande dans les campagnes africaines comme catalyseur de développement à travers les différentes applications à savoir: la messagerie, la gestion des renseignements personnels, le divertissement, la localisation, la productivité, la vidéo à la demande, latélévision interactive, les jeux interactifs en ligne, l’e-learning, la télémédecine, le télétravail, la webconférence et de surfer sur le web, la téléphonie fixe, la téléphonie IP…

Dans  l’atelier ‘‘Business et  innovation’’ Raphael NBOGNI a fait  ressortir le fait qu’une infrastructure doit avoir une cible visée en occurrence les populations qui ont le plus besoin pour le développement des campagnes africaines. Il a souligné que cette infrastructure avant d’être continentale ou régionale doit d’abord être nationale, car la seule manière d’atteindre les populations est de développer le cadre national tout en prenant en compte les structures de désenclavement des zones rurales et des zones urbaines. Aux sorties des assises, plusieurs personnes ressources se sont rapprochées du représentant de GANA, qui pour en savoir plus, qui pour accorder leur soutien ou leur adhésion à ce projet innovant.